mercredi 18 janvier 2012

Le conte Ho'oponopono

Ho'Oponopono...quand on m'a parlé de cette "méthode" il y a quelques années, je ne réalisait pas la portée de celle ci..et ô combien cela allait changer ma vie.

Ho Oponopono est une philosophie (d'origine hawaïenne) , un cadeau offert qui ouvre notre regard à d'autres perspectives..C'est la voie du coeur, de l'Amour inconditionnel, du Divin , la voie qui relie les hommes entre eux..à la planète et à ses règnes..une voie de guérison, d'évolution et de création !

Je l'ai complètement intégré comme philosophie de vie et l'utilise naturellement dans mon quotidien. Il m'apporte un sentiment d'Unité et me permet de comprendre et remercier pour tout ce que la vie offre à mon expérience et à mon évolution..

Je ne vais pas vous faire un cours sur Ho Oponopono mais je souhaite simplement partager avec vous ce conte intitulé "la clé de Céleste"..conte pour petits et grands !



La clé de Céleste

Il était une fois une petite fille qui s'appelait Céleste. Elle était très triste depuis que sa mère était morte. Ses pensées allaient souvent vers le passé et elle oubliait souvent toutes sortes de choses. Cela mettait sa belle-mère très en colère !

Par exemple, celle-ci lui demandait d'aller cueillir des pommes pour faire une tarte et Céleste était tellement absorbée par sa rêverie que des heures passaient et qu'elle n'avait plus le temps, au tomber de la nuit, que de ramasser précipitamment quelques pommes tombées des arbres. Alors sa belle-mère rentrait dans une colère noire et la frappait.
Ou encore, elle devait aller chercher de l'eau à la fontaine et en rentrant, elle était tellement dans la lune qu'elle butait dans une racine et renversait toute son eau.

Plus tout cela arrivait, plus Céleste perdait confiance en elle et pensait qu'il n'y avait rien à faire : elle n'y pouvait rien, elle était comme ça, elle n'avait pas de chance !

Un jour, alors que sa belle-mère l'avait particulièrement battue, alors qu'elle était allée chercher de l'eau à la fontaine, elle se mit à pleurer.
Un poisson apparut à la surface de l'eau : Pourquoi pleures-tu, charmante fille ?
- Je pleure parce que je ne fais jamais les choses comme il faut.
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Quoi que je fasse, cela n'est jamais bien, on me reproche toujours d'avoir la tête ailleurs.
- Je te propose de faire un voeu, aujourd'hui : que voudrais-tu changer ?
- Je voudrais savoir comment faire pour rendre les autres satisfaits et être heureuse.
- Tu seras exaucée, ma belle, sois patiente !
Et le poisson replongea dans l'eau.

Cette nuit-là, Céleste fit un rêve. Un ange apparaissait à elle et lui disait :
- Souviens-toi de qui tu es, Céleste ! Souviens-toi…

La nuit suivante, il lui souffla à l'oreille :
- Les choses sont en ton pouvoir, c'est toi qui décide ! Ta vie est ce que tu en fais, ce que tu veux qu'elle soit.

Il revient une troisième nuit avec ce message :
- Je vais te donner une clé, Céleste, ce sera comme une baguette magique ! Chaque fois que tu rencontres une difficulté, prononce simplement ces paroles : Désolé, pardon, merci, je t'aime et je viendrai t'aider du mieux que je pourrai.

Céleste ne comprenait pas bien ces paroles, mais elle se sentait tellement bien quand cet ange venait la visiter dans ses songes !

Quelques jours plus tard, sa belle-mère lui demanda d'aller trouver des châtaignes à l'orée du bois.
Mais à peine eut-elle pénétré dans la première frange d'arbres, qu'elle tomba nez à nez avec une sorcière. Elle était laide avec son dos bossu et son nez crochu. Céleste resta tétanisée et la sorcière la captura et l'emmena dans son château. C'était un château sombre, où seule la grande salle était éclairée.

Céleste avait peur, elle se mit à pleurer et à penser qu'elle était décidément maudite pour toujours attirer des situations malchanceuse à elle ! Celle-là était encore pire que tout et elle pensa qu'elle ne verrait plus jamais son père, ni même sa belle-mère, et toute la tristesse qu'ils allaient éprouver à cause d'elle. Elle pleura et pleura, il lui sembla que ses larmes n'allaient jamais cesser de couler. Mais soudain, elle se rappela une image : un jour, quand elle était encore auprès de sa mère, elle se revoyait danser et virevolter dans la lumière de l'été. A ce moment-là, elle n'avait peur de rien.
Cette image lui redonna du courage.

Elle se rendit compte qu'elle avait oublié toutes ces capacités qu'elle avait en elle : cette confiance qu'elle avait, cette joie qui l'habitait. Et que c'est en les perdant que les malheurs avaient commencé. Elle sentit que si elle pouvait retrouver cet état où elle n'avait pas peur de mal faire, ou bien de souffrir aussi, elle pourrait redevenir la petite fille gaie et pleine de vie qu'elle était.

A ce moment-là, elle se rappela des paroles de l'ange.

"Désolé, pardon, merci, je t'aime", dit-elle.

Ses mots résonnèrent en elle : c'est vrai qu'elle était désolée ! Tout ce temps où elle avait oublié qui elle était, quelle petite fille joyeuse elle était. Et où elle avait pensé qu'elle n'était qu'une pauvre petite malchanceuse.
Pardonne-moi, se dit-elle, le coeur gros.
Mais quelle bénédiction que d'avoir retrouvé qui elle était ! Merci.

Je t'aime. Oui, elle aimait ce qu'elle était. Un être magnifique, remplie de joie et d'amour.
Quand elle eut pensé cela, la pièce s'illumina et cela donna encore plus de courage à Céleste.

Puis la sorcière revint, avec son air méchant.
Tout de suite, Céleste dit "Désolé, pardon, merci, je t'aime" et la sorcière en fut soudain transfigurée : son dos redevint droit, elle s'allongea et elle prit les traits d'une fée !

- Merci, lui dit-elle, tu m'as délivré du poids de mes peurs qui m'avait transformé en être maléfique. A présent, je peux m'en aller de cet endroit et aller remplir la mission qui m'est donnée. Je te confie ce château, fais-en ce que tu veux !

Céleste se retrouva seule. Qu'allait-elle faire dans cet endroit lugubre ?
Néanmoins, la curiosité fut plus forte que tout et elle décida d'aller explorer ce lieu. Arrivée devant la première porte, elle fut prise d'appréhension : qui sait ce qui se cachait là derrière ? Allait-elle oser ouvrir cette porte ?

"Désolé, pardon, merci, je t'aime", prononça-t-elle et cela lui donna le courage d'appuyer sur la poignée de la porte.

Et alors qu'elle ouvrait la porte, une belle lumière pénétra dans la pièce, révélant des trésors étincelants ! Céleste n'en croyait pas ses yeux !
Et ce fut ainsi derrière toutes les portes : elle découvrait des endroits illuminés, contenant toujours quelque chose de précieux, aussi petit fut ce-t-il.

Au bout d'un moment, cependant, elle se rendit compte qu'elle était seule dans ce grand et beau château.
A quoi me sert d'habiter un si bel espace, si je suis seule pour y vivre ?, se demanda-t-elle en s'endormant, épuisée.

L'ange apparut à nouveau dans son sommeil :
- Je t'ai donné la clé du bonheur, mais j'ai oublié de te dire qu'elle ouvre aussi la plus importante des serrures : celle de ton coeur !
"Merci, je t'aime" est aussi là pour te rappeler que tu dois t'aimer. Alors, si tu t'aimes véritablement, tu ne seras jamais seule.

Céleste se réveilla et, subitement, elle se rappela qu'elle avait vu un escalier qui descendait, au fond de la cuisine.
Elle emprunta donc ce passage et se trouva à l'entrée d'une cave. "Désolé, pardon, merci, je t'aime", dit-elle et la cave s'éclaira instantanément.
Elle entendit du bruit qui provenait d'une malle. Quand elle ouvrit la malle, un prince en sortit :

- Merci, j'étais enfermée dans cette malle, la sorcière m'y avait jeté !
- Mais la malle n'était pas fermée…
- Ah bon ! … Je crois que j'avais tellement peur que je n'ai même pas essayé de sortir, balbutia le prince…
Cela fit rire Céleste.
Le prince trouva que Céleste était radieuse et la demanda en mariage.
Céleste se dit qu'elle en serait ravie, mais qu'elle serait triste de se marier en l'absence de son père.
A peine eut-elle pensé cela qu'ils entendirent frapper, en haut.
C'était le père et la belle-mère de Céleste ! Ils s'étaient sentis appelés à se rendre ici et avaient suivi cette voix intérieure. Comme ils étaient heureux de retrouver Céleste ! Sa belle-mère jura d'essayer de ne plus jamais s'emporter contre elle.

Ils célèbrent donc les noces et vécurent en paix dans ce vaste château.

Conte écrit par Carine Phung van 


Vous trouverez sur ce même site un ebook gratuit à télécharger.


Un livre que je recommande à la lecture:


Une très belle vidéo:



Et pour terminer, je partage avec vous les sept principes du chamanisme hawaïen:


1. Ike : Le Monde est ce que tu penses qu’il est - Tout est un rêve. Tous les systèmes sont arbitraires. Il y a mille manières de percevoir les choses. sa couleur est le Blanc

2. Kala : Il n’y a pas de limites - Tout est lié - Tout est possible. Prends la liberté de changer d’avis, de croyances et élargis ta vision.

3. Makia : L’attention guide le flux d’énergie -L’attention suit l’énergie - Tout est énergie. Focalise-toi sur ton but.

4. Manawa : Maintenant est l'instant de puissance. Le pouvoir réside dans le moment présent - Tout est relatif. Sois pleinement dans le présent.

5. Aloha : Aimer est être heureux avec le bien qui existe - On aime plus en jugeant moins. Bénis ce qui est. Le partage (alo) joyeux (oha) d'energie de vie (ha) dans le présent (alo) : les compliments, les bénédictions, les attentions, les appréciations, la tendresse, la compassion, le respect, la tolérance.

6. Mana : Tout le pouvoir vient de l’intérieur -Tout a du pouvoir. Fais confiance à ta propre puissance. 

7.Pono : L’efficience est la mesure de la vérité - Il y a toujours une façon différente de faire les choses. Crois en tes idéaux, réalise-les.
......

In Lakesh (toi, une autre version de moi)







2 commentaires:

  1. Merci Sarah pour ces messages et pour cette histoire de Celeste que tu as posté pour moi, pour d'autre aussi, sûrement, mais pour moi.

    Mon chemin est encore long, et mes anges ont bien du mérite et de la patience avec une tête de mule comme moi.

    A toi et à tous les lecteurs de ton blog: paix et amour.

    Marie-Pierre

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    1. Ma Chère Marie-Pierre, je suis profondément touchée que ce conte est fait un si bel écho en toi (et en moi !)- le chemin est peut être long mais la destination importe peu..car c'est justement ce "chemin" le cadeau de notre vie. En changeant le regard porté sur celui ci, grâce à Ho Oponopono notamment, notre vie (et tout ce qui nous entoure) prend ainsi tout son sens et devient plus légère..on ne la subit comme un fardeau.On guérit ses blessures et on redevient acteur et créateur de sa propre vie..On soigne ses relations, qu'elles soient amicales, professionnelles, familiales ...Quand on reconnait que l'autre est une partie de nous même, on se "responsabilise", pour notre plus grand bonheur.L'Autre, notre si beau miroir..

      J'aime beaucoup la mule - cet animal nous transmets un très bel enseignement: la robustesse, la force, la patience..!!!

      Je te souhaite un chemin bordé de Joie - de Paix et d'Amour
      A bientôt ;)

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