mercredi 11 mai 2011

Michael Harner - article "Ce que les plantes sorcières d'Amazonie m'ont fait voir"

Expériences chamaniques de Michael Harner chez les Indiens Conibos 
d'Amazonie Péruvienne


Michael Harner, anthopologue américain, a fait le récit de son séjour chez les Indiens jivaros d'Amazonie péruvienne dans Chamane, Paris, Albin Michel, 1982, (traduction, par Zéno Bianu, de l'ouvrage original The Way of the Shaman, New York, 1980, Harper and Row), dont le texte ci-dessous est un extrait adapté. Il a écrit également The Jivaro: People of the Sacred Waterfalls (University of California Press) et Hallucinogens and Shamanism (Harper & Row).

CE QUE J'AI VU
J'ai mené mes premières recherches anthropologiques, il y a maintenant quarante ans, chez les Indiens jivaros, ou Untsuri Shuar, sur les pentes boisées des Andes équatoriales. A cette époque, les Jivaros étaient célèbres parce qu'ils réduisaient les têtes, une coutume qu'ils ont pratiquement abandonnée depuis lors, mais aussi parce qu'ils pratiquaient le chamanisme, une habitude qu'ils maintiennent vivante de nos jours. 

Durant les années 1956 et 1957, je recueillis de nombreuses informations sur la culture des Jivaros, mais restai un observateur extérieur du monde des chamanes.
Deux ans plus tard, le Musée Américain d'Histoire Naturelle m'ayant proposé d'entreprendre une expédition en Amazonie péruvienne pour y étudier la culture des Indiens conibos de la région d'Uyucali, j'acceptai, enchanté par l'idée de conduire de plus amples recherches sur les cultures fascinantes des forêts de la Haute-Amazonie.

Je menai ces recherches en 1960 et 1961.
A l'origine de ma découverte de la voie du chamane, il y a une expérience que je fis avec les Conibos et que j'aimerais partager ici avec vous.
J'avais déjà passé près d'une année dans un village conibo situé sur les rives d'un lac proche de l'un des affluents du Río Ucayali. Les recherches que je menais sur la culture des Conibos me donnaient pleine satisfaction, en revanche mes efforts pour obtenir des informations sur leur religion ne rencontraient guère de succès. 
Certes, les gens étaient amicaux, mais ils hésitaient à me parler de surnaturel. Finalement, ils me dirent que si je voulais vraiment apprendre, il fallait que je boive la boisson sacrée des chamanes, une potion à base d'ayahuasca, " la plante de l'âme". 
J'acceptai avec curiosité et inquiétude, car ils m'avaient averti que l'expérience allait être effrayante.
Le lendemain matin, mon ami Tomás, l'ancien du village, partit cueillir les plantes dans la forêt. 

Pour lire l'article dans son intégralité cliquez ICI 

Pablo Amaringo - Artiste visionnaire


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire